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Ensemble pour la défense des gares de Gourdon et Souillac
4 janvier 2009

Dordogne : les usagers se mobilisent

Article de France3.fr  (http://aquitaine.france3.fr/info/50032782-fr.php)

Des voyageurs périgourdins mécontents manifestent tous les lundis à Gourdon et Souillac contre la SNCF.

300 personnes, selon les organisateurs et la gendarmerie, ont manifesté ce lundi à la gare de Gourdon (Lot), pour le maintien d'arrêts de trains dans les gares du Lot au nom de la défense du service public. Parmi les manifestants, un certain nombre de Périgourdins qui s'estiment victimes de la politique menée par la SNCF.

Les manifestants, parmi lesquels de nombreux élus, dont certains ont été  convoqués pour début janvier par le parquet pour entrave à la circulation des trains, se sont regroupés sur les quais, sans descendre sur la voie ferrée pour bloquer les trains, comme ils le font habituellement depuis près d'un an.

Les manifestants, réunis à l'appel du collectif "Tous ensemble pour sauver les gares" de Gourdon et Souillac (Lot), réclament le rétablissement d'arrêts de trains supprimés.
Parmi les manifestants, étaient présents un certain nombre d'habitants du Périgord Noir, très proche des deux gares qui voient passer les trains pour Paris et Toulouse sans s'arrêter.

Depuis 70 semaines, c'est-à-dire depuis septembre 2007, chaque lundi et vendredi et encore ce soir des usagers du train manifestent en gare de Gourdon, à quelques kilomètres de la Dordogne. Beaucoup de Périgourdins n'acceptent pas que les trains Toulouse-Paris passent sous leur nez sans s'arrêter.

Récemment deux manifestants ont été interpellés. Une pétition en leur soutien a déjà recueilli 1 600 signatures.

La SNCF explique que si elle a supprimé une quinzaine d'arrêts hebdomadaires sur la ligne Toulouse-Paris, elle en a rétabli au printemps dernier cinq d'entre eux les lundi, mardi, mercredi, jeudi et dimanche. Le collectif en exige au moins trois de plus, le vendredi, samedi et lundi, au nom du respect du service public. De plus, elle met à la disposition des voyageurs davantage de TER pour permettre la correspondance avec les trains Téoz.

Reportage de Sylvain Bouchon et Olivier Prax. Interventions de :
- Jean Labrot, responsable du collectif Sud-Dordogne
- Germinal Peiro, député de Dordogne

Vidéo : http://aquitaine.france3.fr/info/50032782-fr.php

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Commentaires
M
La rupture du service publique précède la rupture du lien social. C’est habituel. La SNCF vient d’en prouver la chose dans les gares du Centre-France et aux portes du Sud Ouest. Ainsi, les petites gares de Gourdon, Souillac, une politique ferroviaire montre son vrai visage. Comme on peut le constater sur http://defensegareslot.canalblog.com, la SNCF est en train de réaliser des coupes franches dans la dessertes de quelques stations locales. Ceci conduit à une désertification rurale et une véritable panique chez les habitants de ces régions paisibles. En effet, pour un étudiant, il devient difficile de revenir chez lui. Idem pour le travailleur qui emprunte le train pour aller faire sa besogne. Enfin, pareil pour Mr et Mme Tout le Monde qui essaie de partir sur Brive ou Toulouse de temps à autre… <br /> Ceci fait apparaître également une autre logique au sein de la SCNF qui ne dit pas son nom. Mieux vaut habiter les beaux quartiers de Paris et préparer une petite sortie vers La Baule, Nice ou Deauville plutôt que d’être un citoyen bien enraciné dans sa région. Le droit de vote pourtant est le même mais déjà on voit que les lignes TGV ont leur préférence. Idem pour les prix des trains.<br /> Ajoutons à cela, ces IDFTGV et TEOZ flambant neuf… là, on remarquera une logique carnassière qui vise à privilégier le profit et le voyageur friqué par rapport à celui qui s’échine toute l’année dans la France verte ou sa cité.<br /> Oui, la SNCF est en train de changer la donne et de s’imposer en tant qu’accélérateur de disparité sociale… Certes, je n’accablerai pas les syndicats qui crient depuis des années à ce glissement décomplexé… Je note néanmoins que pour bâillonner les collectifs de Gourdon, de Souillac et bientôt de Caussade et Montauban… on envoie les gendarmes chez l’habitant. On prend les menottes pour impressionner. On lance des gardes à vues… Cela dérange qui ? Des Hauts fonctionnaires qui veulent penser la France d’en haut et qui sont payer comme ce Monsieur Charpy qui lui affectionne ses 285000 euros par an pour gérer l’ANPE/ASSEDIC ou pole emploi… A que l’humain est tellement dilapidé… que l’humain est oublié par ces gestions désastreuses…
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