A Souillac, on maintient la pression

Services publics. Les élus locaux ont interpellé la préfète sur la suppressions des trains.

Samedi matin, Alain Chastagnol et les conseillers municipaux de Souillac ont profité de la présence en ville de la Préféte du Lot, Marcelle Pïerrot, venue participer à l'inauguration de la cantine de l'école maternelle pour l'interpeller sur l'avenir sombre de la gare de Souillac.

Rappelons qu'à partir du 9 décembre, pas moins de quatre trains qui font la navette entre Paris et Toulouse, ne s'arrêteront plus en gare de Souillac, au grand dam des cheminots et des usagers lotois.

Les maires de l'intercommunalité ayant boycotté l'entrevue avec la préfète, à l'exception de Léopold Blanc et de Philippe Mouraud, les élus souillagais ont tout le loisir de rappeler à Marcelle Pierrot l'intérêt majeur que représentent ces arrêts de trains grandes lignes à Souillac et Gourdon pour les habitants du pays de Souillac, pour les lycéens, mais aussi les touristes.

Le conseiller municipal de l'opposition, Jean-Claude Laval, qui est aussi en lice pour les prochaines élections municipales, a également souligné la question du fret (transport des bois) qui, s'il était supprimé comme prévu par la SNCF, générerait des transports routiers poids lourds conséquents. «Ceci est en totale contradiction avec les déclarations de M. le Ministre Borloo qui souhaite la diminution de ce type de transport» a souligné Jean-Claude Laval.

les usagers veulent de la concertation

Parallèlement à l'intervention de samedi, une association commune Gourdon-Souillac en faveur du maintien de ces arrêts de trains est en cours de création. Une assemblée générale devrait avoir lieu mi-novembre pour élire un bureau définitif.

Enfin comme depuis trois semaines désormais, et comme à Gourdon, un rassemblement aura lieu chaque vendredi à 18 heures à la gare de Souillac pour demander à la SNCF de reporter cette décision unilatérale et d'engager une réelle concertation.

«A l'issue du «Grenelle de l'environnement» qui a conclu à la nécessité de développer le ferroviaire au détriment du routier, il faut obtenir une application locale de ces principes» insiste Jean-Claude Laval.

La Dépêche du Midi, 30 Octobre 2007

Souillac. On maintient la pression sur la gare